BAYE TOUTY NIASS LE MISSIONNAIRE CENTENAIRE COURONNE D’HONNEUR

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Ecoutez ce cœur qui bat comme un tambour,
Ce cœur qui flambeau, brûle et se consume,
Ce cœur qui fredonne comme un troubadour,
Qui se plie à la volonté du maitre suprême,
Recevez mes vers comme des symphonies,
Que vous exécutâtes sur les touches houleuses,
Des cœurs, garant de la prophétie majestueuse,
De vos prodiges accomplis devant vos ennemis,
Le missionnaire centenaire couronné d’honneur,
Baye Touty est reparti pour trouver le seigneur,
Laissant sur nous un feu ardent qui brule mieux,
Et d’étranges visions qui emplissaient nos yeux,
Je jure même si mes yeux ne vous ont pas vu,
Je vous tiens un serment que dans mon âme j’avais,
Vous que les langues les plus éloquentes, a revu,
Ne peuvent pas dresser le portrait parfait,
Vous qui avait déversé le kawssara à flot,
Que certains ont voulu garder huit clos.
Baye ! Tu as permis, par la Grâce du Tout puissant à la parole
De Barham de se vérifier et de prendre son envol.
Je ne vais, toutefois vous pleurer je vous avise.
Les sanglots de la terre et les prières du ciel me suffisent.
La nouvelle de votre départ était tombée dans les maisons,
Comme un couperet et les disciples de tous horizons,
Confondus se rallièrent à l’hôpital, à Médine avec raison
Aujourd’hui je revois votre image
Dans tous les coins et vos disciples sages
Car c’est aux fruits qu’on reconnait l’arbre
Le corps, ce vêtement a quitté son âme propre,
Et il est toujours là, Baye Touti le maitre
Car je dis que le vieil enfant va renaitre
Où ?quand ? Je me le demande ?
Ton savoir sera toujours une amande
A vous le flambeau de la lumière divine
Qui repose désormais à la cité Médine.
A vous qui a sapé les superstitions qui s’interposent
Entre le créateur et la créature qui imposent
Le respect du coran et de la sunna prophétique.
A toi Baye Touty qui m’a donné l’esprit critique.

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