Ce qu’il faut savoir sur la TABASKI ou Aïd-el-Kébir

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La célébration de la Tabaski ou l’Aïd al-Adha, Aïd el-Kébir, qui est la plus grande fête de l’année pour les musulmans, commencera ce dimanche 11 août. L’occasion pour les musulmans de commémorer la soumission d’Ibrahim à son Dieu en sacrifiant un mouton ou un agneau.

L’Aïd el-Kébir à ne pas confondre avec l’Aïd el-Fitr

Jeudi 4 juin, les musulmans fêtaient la fin de ramadan en célébrant  le Korité ou l’Aïd el-Fitr, qui signifie « petite fête ». Ce dimanche 11 août, c’est la « grande fête » qui va débuter ou « fête du sacrifice » : l’Aïd al-Adha, Aïd el-Kébir ou Tabaski. Cette « grande fête », comme son nom l’indique, est la plus importante pour les musulmans du monde entier. Elle permet de commémorer la soumission d’Ibrahim à son Dieu.

La fête du sacrifice est célébrée le dixième jour du dernier mois de l’année lunaire, au lendemain du rassemblement de millions de pèlerins sur le mont d’Arafat à La Mecque.

L’histoire du sacrifice

Selon le Coran, ce prophète (Abraham dans la Bible) était un ami fidèle de Dieu. Ce qui n’a pas empêché Dieu de le mettre à l’épreuve. Ibrahim a reçu dans ses rêves l’ordre de sacrifier son fils Ismaël, né de son union avec Hajar (Agar). Ibrahim et son fils se sont unis pour se soumettre à la volonté de Dieu. Satan tente de convaincre le père et le fils de renoncer, mais Ibrahim lui jette sept cailloux. Ibrahim tente alors d’immoler Ismaël avant d’être stoppé par l’archange Jibril (Gabriel) et Ismaël fut remplacé par un bélier. Ibrahim devait donc choisir entre l’amour d’Allah et celui de son enfant unique. En choisissant l’amour de Dieu, ce dernier lui a rendu son fils. Ce prophète est considéré comme un modèle à suivre pour tous les croyants.

Le déroulement de la journée

La journée de l’Aïd doit commencer par la prière spéciale. Elle aura lieu à 9 h, ce dimanche. Ensuite, le sacrifice de la bête tuée peut avoir lieu. Si l’animal est tué avant la prière, il ne sera pas considéré comme un sacrifice. Donc il faut tuée la bête après la prière , on précise qu’« il ne faut pas que la bête voie la lame avant le sacrifice. Une fois l’agneau égorgé, on peut en faire ce qu’on veut. Par contre, avant, on ne peut pas l’étourdir. Il faut que l’animal soit conscient  ».

Le sacrifice doit s’effectuer après la grande prière Une fois le mouton dépecé, vidé de son sang et découpé, on peut le consommer. Dans le Coran, la Sourate « Le Pèlerinage », indique : « Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger le besogneux misérable ». La tradition veut que les musulmans gardent un tiers du mouton pour eux-mêmes, offrent un tiers aux amis et voisins et le dernier tiers en aumône pour les nécessiteux. En effet, celui qui n’a pas les moyens n’est pas obligé d’acheter un mouton.

Pendant le reste de la journée, les musulmans vont le plus souvent aller rendre visite à leur famille. La tradition veut que l’on soit bien habillé pour ce jour spécial et que l’on s’offre des gâteaux.

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