Cheikh Ibrahim Niass: le professeur émérite, le juge droit et juste, le prêcheur vivifiant, l’éducateur et l’élévateur aux hautes stations spirituelles

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Le Cheikh possédait de très belles et nobles qualités, toutes marquées du sceau de la complétude lesquelles suscitaient l’attirance de tous ceux qui le connurent.

Il entretenait des relations avec des personnes de nationalités diverses. Il ne proférait que les meilleures paroles et était d’une grande générosité.

Il était véridique et son cœur pur était rempli de crainte pieuse.

Il était magnanime et disait «j’ai un regard pour le fils d’Adam par lequel il m’est impossible de le détester». Il était toujours occupé et ne connu jamais de moments de répit. Il n’était pas prisonnier du repos et du prélasse-ment.

Il dit un jour à un de ses fils : «Tu ne dois accorder aucun crédit au mot repos dans ce monde, car il n’y en point». Il était tour à tour l’Imam qui lisait les prônes et dirigeait les prières, le professeur émérite, le juge droit et juste, le prêcheur vivifiant, l’éducateur et l’élévateur aux hautes stations spirituelles, l’invoquant par le zikr, l’exégète et le savant au savoir pur et sublime.

Il était un lecteur assidu du Coran qu’il clôturait hebdomadairement: il lisait et récitait hebdomadairement le Saint Livre. Il était très préoccupait par la communauté de Muhammad (SAW) et disait : «Mon dessein est de la conduire à la présence du Bon Très Miséricordieux qu’est Allah». Il n’adoreront ainsi plus personne sinon Allah.

Il tenait en estime ses disciples et les couvrit de bienfaits qui les lièrent à sa personne au point qu’un noble savant mauritanien Al Mukhtar Old Muhamd Baba écrivit ses vers : «Je suis l’esclave du Cheikh Ibrahim. S’il veux il me vend, s’il veut il m’anobli. Il m’a asservi par les honneur, car l’honneur possède le noble.» Il plaçait une solide confiance en Dieu et le priait en toute pitié malgré la faveur qui lui était accordé. Il disait : «Allah m’a donné le savoir et le pouvoir d’agir sur les choses. Si j’ordonne en disant «soit» mon injonction sera suivi sans tarder d’effet. Mais j’ai pris Allah pour garant. Je ne suis pas et c’est par l’ordre divin que j’agis. Cela par politesse et bonne conduite. Pour cela il m’a choisi (pour être son) ami.»

Beaucoup de gens ont agit autrement après avoir bénéficier du secret du «Kun», Soit ! Il était doux, indulgent, patient et ne nourrissait aucune animosité pour ses ennemis.

AIMER ET SERVIR CHEIKH IBRAHIM NIASS

BAYE NIASS REK
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