Diawahirou rassa-il : QUATORZIÈME LETTRE DES OUVERTURES

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Concernant « ahmâ » Son sens est: O roi, (yâ mâlikou) et en
son secret; « O le roi des rois; l’immense; l’infini; le vivant;
l’immuable. « wa hamîssâ » est une allusion à sa royauté, équivalent à la récitation de; « O roi des secrets » (yâ mâlikal asrar); O Roi des lumières, (yâ mâlikal anwâr); O Roi du jour
et de la nuit, (yâ mâlikal -l-leyli wa-n-nahâr); O Roi des
nuages qui s’ébranlent, (yâ mâlikal Sihâbi-l-midrâr); O Roi
du soleil et des lunes, (yâ mâlikal chamsi wa-l-aqmâr); O
Roi du don et de la restriction, (yâ mâlikal ‘atâ-i wa-l-man’i);
O Roi du rabaissement et de l’élévation, (yâ mâlikal khafdi
wa-l-raf’i); O Roi de toute vie, (yâ mâlikal koulli hayyi); O
Roi de toute chose, (yâ mâlikal koulli cheï-ine).
En ce nom donc, subsiste un secret étonnant et mystérieux,
que la plume se saurait rapporter et que personne ne pourrait
à jamais, expliquer.
Concernant sa parole: « adtmâ » elle équivaut à se représenter Dieu en sa grandeur et en son immensité, sa contrainte, sa majesté et sa singularité en tout cela.
Celui qui dit: « Adtmâ » dit: O Celui qui connait toute
chose, (yâ ‘âlimou koulli cheï-ine); O Le puissant en tout
chose, (yâ qâdirou ‘alâ koulli cheï-ine); O Celui qui désire
toute chose, (yâ mourîdou koulli cheï-ine)
; O Celui qui meut toute chose, (yâ moudabbirou koulli
cheï-ine); O Celui qui domine toute chose, (yâ qahhârou
koulli cheï-ine) et; O Celui qui n’est impuissant en rien et
dont on ne craint pas de sa manifestation, quelque chose
d’incomplet, (yâ man lâ yatrouqou ileïhi…).
Et « Dtamîssâ » est une allusion aux choses en lesquelles sa
transfiguration s’opère; aux créatures en lesquelles s’exécute
son
comportement et en les créatures sur lesquelles il agit,
selon ce qui lui plaît, décrétant ce qu’il veut, loué soit-il ! Il
n’y a d’autre roi que lui !
En ce nom-ci, aussi, existe un secret étonnant et mystérieux que la plume ne saurait rapporter. Dieu seul sait.
Quant à ce qu’il m’est apparu d’allusions regardant ces
noms bénis: Concernant « Ahmâ », c’est une allusion à « Il n’y
a de Dieu que lui, le Vivant, l’Immuable », (Lâ-ilâha il-lâ
Houa-l-Hayyou-l-qayyoûm) qui est une indication à l’unicité
absolue. Et « Wa hamîssâ » vers: « et la fin de leur invocation: «Louange à Allah, Seigneur de l’Univers» » Yoûnous:
10. Et ceci est une indication vers le rassembleur de toute
chose, et centre des noms élevés.
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Concernant « Adtmâ », c’est vers: « Ta Ha Nous n’avons
point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux » Ta Ha: 1-2 et cela est une indication vers la
source de la réalité, et de son secret concernant l’apparition
des noms et des formes.
Et « Wa Dtamîssâ » vers: « Dta Sîn Mîm » Les Poètes: 1.
Et cela il ne m’est pas révélé de le communiquer en le
nommant.
Non, non, je ne divulguerai pas le secret de
Boussnâ car,
Elle tient de moi des liens de reconnaissance et des
pactes.
Ceci englobe tous les différents secrets d’Allah, généraux
et spéciaux; qu’Allah nous accorde la subsistance et qu’il
nous gratifie de la compréhension, par sa générosité. Wa
Salam.
Écrite par Ibrahim Ibn El Hadji Abdallah Tidjânî, (ra).

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