Figure de la voie Tijaniya : Qui est El Hadji Abdoulaye Niass (RA) , fondateur du villa du village de Taïba ? (Partie2)

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En 1912 , El Hadji Abdoulaye effectua une seconde visite pieuse (ziyara) à Fez et reçut des mains bénies du khalif de l’époque Cheikh Soukeyrij , la consécration suprême de la voie , la Idjâza Itlâlâq. En plus , Soukeyrij fit de lui Grand commandeur de la tarîqa (khalife). Cette idjâza itlâq venait vraiment à son temps puisque El Hadji Abdoulaye , comme El Hadji Malick Sy , était limité en terme de nommer des muqaddam (initiateurs) ; tels étaient les diplômes d’initiateurs qu’ils reçurent tous deux de la chaine initiatique (silsila) leur venant de Cheikh Omar Tall bien que celui-ci aura obtenu une autre Idjâza illimitée de la part de Cheikh Mouhammad Ghâlî , à Médine.
C’est aussi l’occasion de signaler que Cheikh Ahmed Soukeyrij donna à El Hadji Abdoulaye l’idjâza de El Hadji Malick Sy. De son retour comme El Hadji Abdoulaye passa par Tivaoune chez El Hadji Malick Sy Maodo et lui remit le diplôme. Cette histoire est lo’objet de la part des gens mal-intentionés , motivés par l’envie. Pourtant , dans la version originale du célébre livre El Hadji Malick intitulé « Ifhâm al munkin al-jânî » (réduction au silence du détracteur) l’auteur a écrits des vers faisant allusion à ces circonstances et nommant explicitement son ami Abdoulaye.
D’ailleurs Cheikh Ibrahim Niass a réaffirmé cette histoire devant notre bien-aimé khalif El Hadji Abdou Aziz Sy Dabâkh et nombre dignitaires de la voie. Nous disons ceci pour concerver la vérité et être honnête vis à vis de l’histoire. Nous n’entendons nullement reclamer Abdoulaye ou comparer deux Saints serviteurs de Cheikh Ahmad Tidjane qui se voyaient comme un seul individu. On rapporte que lorsque El Hadji Abdoulaye passait à Tivaoune , El Hadji Malick , lui faisait l’honneur de diriger les priéres , la wazifa et l’enseignement durant tout son séjour : quelle belle fraternité et quelle bonne opinion (préjugé favorable) sur un frére musulman ! A bas la concurence !
C’est ainsi que El Hadji Abdoulaye Niass traitait avec tous ses pairs comme c’est l’éxemple de El Hadji Ahmad Ndiéguéne de Thies , serigne Diaamal , pour ne citer que ceux là.
Mais la grandeur de Maam Alaaj (comme le nomme affectuement sa communauté) se voit véritablement à tous ceux qu’il a formé en science et en spiritualité ; en particulier ses propres enfants qui sont des étoiles de la religion et de la Tariqa. C’est le cas de l’avocat défenseur de la tariqa le khalife El Hadji Mouhammad Aminata Niass , le qâmûs (ou dictionnaire). L’homme de lettre Cheikh Mouhamed Zaynabou Niass , le hakîme et philosophe Baye Mbaye Niass , l’imam El Hadji Babacar et j’en passe , sans oublier bien sûr le porte étendant de la fayda de Cheikh Ahmad Tidjane dont le rayonnement à la lumiére éblouissante éclipse plus souvent ce soleil de l’islam qu’est son pére El Hadji Abdoulaye envers qui nous avons à jamais un devoir de mémoire et de reconnaissance

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