LES ORAISONS ESSENTIELLES DE LA TARIQA TIDJANIYA: Les conditions de validité (Partie 1)

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Règles concernant les oraisons essentielles De la Tariqa Tidjaniya

Les savants de la Tariqa Tidjaniya ont tiré les conditions inhérentes aux oraisons essentielles de la voie ainsi que les devoirs, les actes méritoires ou détestables, ce qui annule, suite à leurs efforts d’interprétation (Ijtihad) tirés à partir des énoncés clairs et affermis. Cela a été fait en similitude avec
les Imams des écoles jurisprudentielles qui ont tiré et classifié chaque domaine de la jurisprudence musulmane.
Il existe des avis faisant l’unanimité et d’autres qui suivent l’effort d’interprétation des grands savants et référence de cette voie. À travers les différents sujets abordés, parfois il sera fait mention des avis
divergents. Or dans le domaine de l’Ijtihad, chacun a le droit de suivre ce qui lui semble correct tout en ayant le devoir de respecter l’avis opposé, tant que celui-ci ne va pas à l’encontre de ce qui est clair et établis.

Les conditions de validité

Elles concernent aussi bien le Lazim, que la Wadhifa et le Heïlala (Hadaratoul Jummah).
1 – La pureté rituelle pour les petites ou grandes souillures, par l’eau ou le Tayammoum (ablution sèche) et selon les conditions définies par la Loi (Chari’a).
Cas particulier : Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit :

« Celle qui a les menstrues a le choix dans l’accomplissement du Ouird (ou Lazim) » (Ifadat-l-Ahmadiya).

L’explication de cette parole est la suivante : Pendant la période des menstrues, la femme peut choisir de faire ou de ne pas faire son Lazim (et non pas les autres Dhikr telle la Wadhifa, où l’état de pureté est absolument obligatoire). Cela est particulier au Lazim, et si elle décide de ne pas le faire, elle n’a rien à rattraper de ses Lazim non accomplis pendant la période des menstrues. (Cheikh Idriss El Iraqi).


2 – La pureté du corps, des habits et du lieu selon les mêmes conditions que pour l’accomplissement de la prière. Sidi Mohamed el Ghali (qu’Allah l’agrée) a dit : « J’ai interrogé Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux
secret) :  » Ô mon maître, on craint parfois dans certains lieux ou sur notre couche un manque de pureté, comment doit-on faire si l’on veut accomplir le Dhikr ? « 
Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) répondit : « Étendez quelque chose de pur ce sur quoi vous craignez une absence de pureté et asseyez-vous dessus » »

A suivre

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