Poème de Mawlana Cheikh Ould Khairy (Maa baalou)

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[ESSAI DE TRADUCTION…]

Qu’en est-il de tes larmes
Qui, en pleine nuit, se déversent.
Le corps s’affaiblit et le cœur est meurtri.
Ton cœur est-il attaché à Rabab ?
Et par sa nostalgie, tes larmes coulent à flot ?
Ou bien est-ce plutôt Maya,
Dans sa beauté resplendissante, qui est parue ?
Alors que tu es son bien-aimé affecté…
Non ! Par celui qui dissimile et qui fait apparaître tantôt les affaires,
Et qui tantôt les réunit puis les disperse.
Depuis toujours, on n’est accoutumé de toi que la propension
À ce dont réside l’agrément du Seigneur.
En fait, c’est de l’amour de TAHA, Ahmad, l’absoluteur,
Sans qui on n’aurait vu aucune existence qui s’exprime.
Je me suis attaché à lui et je l’ai aimé,
Avant de connaître un autre amour,
Car l’amour de TAHA étant précédant !
Par cet amour, j’ai aimé AHMAD, son petit-fils, Sceau des Saints,
Auprès de qui la réalisation se confirme.
Et par son amour, j’ai aimé le détenteur de sa Fayda
Ainsi que ses affaires, dont la représentation est absolue et illimitée.
Celui-là qui était un trésor de Réalité.
Mieux il en constituait l’entité,
D’où l’extériorisation était encore enfermée.
Il ne cessa d’apparaître dans les contours (Dawâ-ir),
Étant tantôt maître,
Et tantôt s’immergeant dans la servitude,
Jusqu’à ce que sa source intégra sa destination,
En regagnant le début, dans une union dissociable.

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