Sagesse du jour: Le comportement du musulman avec sa famille et son entourage

0

La pureté de l’intention (Ikhlâs) pour Allah doit venir en amont de tout acte pour lui donner la vie et le sens. 

Nous présentons dans ce chapitre ce que doit être le comportement du musulman, inspiré du comportement du bien aimé Prophète (paix et salut sur lui) et ses compagnons. 

Pratiques Muhammadiennes 

1. Son beau comportement avec sa famille et son entourage 

Dieu dit à propos de Son Messager (paix et salut sur lui) : « C’est par un effet de la grâce de Dieu (miséricorde) que tu te montras doux à leur égard. Si tu étais un rustre au cœur dur, ils se seraient dispersés loin de toi. 
Pardonne-leur donc, prie pour leur absolution et consulte-les dans toute décision. »[1] 

Muslim rapporte dans son recueil authentique que Aïsha (que Dieu l’agrée) rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) n’avait jamais de son vivant frappé par sa main quoi que ce soit ni femme, ni domestique, sauf dans la guerre sainte pour Allah, et si quelqu’un lui fait du mal ou du tord il ne se vengeait jamais, sauf si l’une des limites sacrées de Dieu était transgressée auquel cas il se venge pour Allah ». 

Il était très doux, souriant et le plus pudique des créatures… 
Il jouait avec ses petits fils Hassan et Husayn, les embrassait, il avait même fait avec son épouse ‘Aïsha (que Dieu l’agrée) une course à pied qu’elle avait gagné. Plus tard, ayant pris du poids, elle perdit, ce qui fit dire au Prophète (paix et salut sur lui) : « Nous sommes à égalité à présent ».[2] 

Il disait (paix et salut sur lui): « le meilleur de ma communauté est celui qui est bon (prend le grand soin) avec sa famille et j’ai le meilleur comportement envers ma famille »[3]…. 

‘Ali a dit : « Quand le prophète (paix et salut sur lui) se trouvait chez lui, il répartissait son temps en trois parties : une part pour son Seigneur, une part pour sa famille et une part pour lui-même. Ensuite, il divisait sa propre part, entre lui-même et ses rapports avec les gens… [Jusqu’à ce qu’il dit :] Le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « transmettez moi les besoins de celui qui ne peut pas le transmettre. Car celui qui transmet aux dépositaires du pouvoir les besoins de celui qui ne peut pas les transmettre, Dieu le soutiendra au jour de la Résurrection » »[4] 
‘Aïsha, Al-Hasan et Abû Sa‘îd rapportent, avec quelques variantes dans leur description, que dans sa maison, il était au service des siens :il triait et raccommodait ses vêtements, trayait sa chèvre, arrangeait ses souliers, se chargeait de ses affaires personnelles, aidait à nettoyer la maison, attachait le chameau et lui donnait du fourrage, mangeait avec les serviteurs, préparait la pâte avec eux et faisait les courses.[5] 

Le prophète Muhammad (paix et salut sur lui) souriait toujours en parlant[6]. 
Il ne tournait jamais le dos à son interlocuteur…Et quand quelqu’un le saluait (par la main), il n’était jamais le premier à enlever sa main….Quand on le côtoie on ne peut jamais se séparer de lui, tellement on l’aime…. 

Le prophète (paix et salut sur lui) répondait au salut et à l’invitation, prenait soin de ses voisins, recevait généreusement son hôte, visitait les malades même les plus éloignés dans Médine, il acceptait l’excuse de celui qui en présentait et il donnait sans compter. 

Il plaisantait avec ses compagnons (mais ne disait jamais que la vérité)[7], se mêlait à eux et leur parlait, cajolait leurs enfants et les faisait asseoir sur ses genoux. 

‘Aïsha rapporte, dans les recueils de Hadîths authentiques : 
« Le Prophète (paix et salut sur lui) n’était ni pervers, ni grossier, ni criard dans les marchés. Il ne répondait pas au mal par le mal, mais il pardonnait et ne tenait pas rigueur » (c’est-à-dire : n’était pas rancunier) 

Anas (que Dieu l’agrée) a rapporté : « J’ai été au service du Prophète (que Dieu lui accorde Sa Grâce et Sa Paix) dix ans, jamais il ne m’a dit : « Ouf », ou « Pourquoi tu as fait cela », ou « Pourquoi tu ne l’as pas fait ?».[8] 

Anas disait aussi : « Jamais l’Envoyé de Dieu (paix et salut sur lui) n’a éloigné son oreille de quelqu’un qui lui parlait, tant que celui-ci n’éloignait pas sa tête. Jamais il n’a retiré sa main de celle de l’homme qui la lui tenait, tant que celui-ci ne la retirait pas en premier ; et on ne l’a jamais vu allonger ses jambes devant un homme assis en face de lui ou au milieu de ses Compagnons pour ne gêner personne. Il commençait le premier par saluer celui qu’il croisait et tendait le premier sa main pour saluer ses Compagnons… »[9] 

On rapporte aussi que le Prophète- paix et bénédictions sur lui – avait un voisin qui avait l’habitude de jeter des ordures sur son chemin. Mais lorsque le Prophète -paix et bénédictions sur lui – apprit que ce voisin était malade, il alla lui rendre visite. 

Le Prophète- paix et bénédictions sur lui – aidait les plus faibles : 
Sahl Ibn Hunayf rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) « venait aux plus faibles des musulmans et les visitait, il visitait leurs malades et assistait à leurs funérailles »[10] 

Un jour, une vielle femme avait du mal à porter son sac, le prophète avance et prend pour elle son sac jusqu’à chez elle, pour le remercier la vielle femme lui dit : « je suis pauvre, je ne peux pas te récompenser par autre chose que la prière : « puisse les dieux te protéger de la magie de Muhammad » et notre bien aimé prophète répliqua en souriant : « je suis Muhammad ! ». 

Laisser un commentaire