Sagesse du jour: LES QUALITÉS DU PROPHÈTE SEYDINA MOUHAMMAD SAW AMIROUL ANBIYA (Partie 3)

0

Le courage du Prophète
(صلى الله عليه و سلم)
Noble qualité, surtout lorsqu’il est aussi dans l’esprit et le cœur, et que son auteur est un homme de foi et de science.
Celui du cœur, fait que l’homme ne craint pas ce qui est redouté d’habitude. Il brave résolument ce qui menace.
Celui de la raison, est de persévérer dans sa conviction sans appréhender les conséquences, tant qu’il Combats apparaît qu’elle est vraie et juste.
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était le plus courageux des hommes. Jamais, on n’a vu de semblable. Ainsi, Allah le Très Haut le chargea de mener le combat (même) seul: {dans le chemin d’Allah, tu n’es chargé que de ta personne, et encourage les croyants à combattre …} (4/84)
‘Ali ben Abou Talib (رضي الله عنه), connu pour son héroïsme exemplaire, dit : « Quand la bataille fait rage et que les faces rougissent (de colère), nous nous retranchions derrière l’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه و سلم) ».
A Ouhoud, lorsque les combattants battirent en retraite et que les plus braves furent désespérés, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fit front fougueusement jusqu’à ce que ses compagnons revinssent l’entourer et combattre autour de lui, jusqu’à la fin de la bataille.
A Hounayn, ses compagnons furent mis en déroute par l’ennemi qui leur tendit les embuscades. L’Apôtre d’Allah (صلى الله عليه و سلم) resta seul sur le champ de bataille. Au dos de sa mule, il disait alors : « Je suis l’Apôtre en vérité (lâ kadihb), je suis fils de ‘AbdelMottalib !  »
Il ne cessa de se battre et appelait les croyants : « Vers moi, serviteurs d’Allah… ! »
Ses compagnons reprirent le combat et infligèrent une défaite immédiate à l’ennemi.
A la bataille d’Ouhoud, en plein combat, le damné Obey ben Khalaf s’écria : « Où est Mohamed ? Que je périsse si je ne le tue pas ! » Il fonça à cheval en direction du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Des hommes parmi les musulmans lui barrèrent le chemin.
« Laissez lui la voie », leur dit l’Envoyé d’Allah !
Puis, se saisissant de la lance à la main d’al-Hârith ben çamma, il s’élança brusquement d’entre ses compagnons qu’ils en furent désespérés, tels les poils du chameau lorsqu’il s’agite. Puis, lui faisant face, il le transperça largement au cou. Obey tomba soudainement de son cheval, au sol, en hurlant :  » Mohamed m’a tué !  » Il mourut à Sarif, au retour à la Mecque avec l’armée Qoreychite.
Les Médinois furent mis en émoi, une nuit, par des cris et se dépêchèrent vers la source du bruit. Mais le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était déjà de retour et les avait déjà devancés. Il était parti immédiatement s’en enquérir, l’épée au cou, monté sur un cheval descellé appartenant à Abou Talha.  » N’ayez crainte, leur dit-il !  »
Sur cela, Anas ben Mâlik dit : « Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était le meilleur des hommes ». Puis, Anas, rapporta l’épisode.
‘Omrân ben Hosayn (رضي الله عنهما) atteste, et il est véridique : « L’Envoyé d’Allah (صلى الله عليه و سلم) ne rencontra une troupe ennemie qu’il ne fût le premier (d’entre nous) à frapper »
La patience du Prophète
(صلى الله عليه و سلم)
Qualité par laquelle on maîtrise son âme à persévérer dans l’obéissance à Allah, à s’abstenir de Lui désobéir et à accepter Ses arrêts sans emportement ni mécontentement. Ceux sont là, les trois domaines où doit se manifester la patience. C’est une qualité des plus noble, qu’il faut s’efforcer d’acquérir et à laquelle on s’habitue petit à petit.
Durant sa mission, qui dura vingt trois ans, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fit preuve d’une grande patience, sans s’alarmer ni se lasser de transmettre le message qui atteignit les horizons qu’Allah a voulus.
Il a également supporté les mauvais traitements des Qoreychites : ils l’ont frappé, jeté sur son dos (lors de sa prière) l’enveloppe fœtale d’un chamelon. Ils l’ont mis en quarantaine trois ans, avec les Beni Hâchem, dans le vallon d’Abou Talib, l’ont condamné à mort et envoyé des hommes pour l’exécuter.
Mais Allah le protégea.
Tout cela ne l’a pas ébranlé, il continua sa mission et diffusa la religion au proche et à l’éloigné.
Sa patience, l’année de la peine, où mourut Khadidja, l’épouse chère et Abou Talib, le défenseur dévoué. Tout cela ne l’abattit pas ni ne l’affaiblit.
Sa patience apparut lors des batailles, telles que Badr, Ohod, le Fossé, la prise de la Mecque, Honeyn, Taef, Taboûk…
Lors de ces batailles, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ne faiblit pas, ni ne fléchit, ni perdit le moral et cela durant dix ans sans relâche.
Sa patience face au complot des juifs à Médine, et de leur attisement des arabes en coalition, pour venir au bout de lui et de sa mission..
Il supporta patiemment la faim et quitta ce monde sans avoir été rassasié de pain d’orge, deux fois en un jour.
En face de telles épreuves, il ne faiblit pas et ni sa noblesse, ni son honneur ne furent atteints.
Mais Allah a préservé le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Il l’a doté de patience, l’a réconforté, l’a protégé et fortifié pour accomplir sa mission et faire de lui un exemple pour tous les hommes. Que le salut et la bénédiction d’ Allah soient sur lui.

Laisser un commentaire