Sagesse du jour: Les qualités d’un guide

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Par rapport aux qualités du guide, le cheikh Charîchî dit, dans Anwâril Sarâ-Iri : -Il est des qualités qui, si elles sont absentes en la personne d’un guide, celui-ci n’est et ne marche que dans les nuits des désirs de l’âme.

-S’il n’a pas la connaissance de l’extérieur et celle de l’intérieur, il est pareil au ressac des vagues de l’océan.

-Et n’est pas plus proche d’autre chose que de la perdition, étant pareil au médecin dans la tombe. -S’il ne réunit pas ces deux aspects, il reste à être complet dans la perfection de ses actions.

-Ses miracles sont de ne point inciter aux plaisirs, mais d’étrécir sa vie d’ici et d’élargir celle de l’au-delà. Jusqu’à la fin de son propos. (Voir « Anwâr »)

Notre maître et unificateur à Dieu, le pôle caché, complément de la Mouhammadiya connue et intermédiaire réputé dit, dans Jawâhir Al Maâni comme il le rapporte : « Concernant la nature d’un maitre dont l’unification est réelle, c’est celui dont tous les voiles ont été soulevés et qui a obtenu une vision intégrale du plan divin de manière fondamentale et certaine, car le début d’une telle chose est la présence, (Mouhâdara) qui se trouve être la découverte des réalités cachées, derrière un voile épais. Après, vient le dévoilement, (Mukâchafa) qui est la vision des réalités (haqâ’iq) derrière un rideau fin et après ; le recueillement, (Mouchâhada) qui est la manifestation des réalités sans aucun voile, de par la faveur divine et puis après, le face à face (Mou’âyana) qui lui est la contemplation des réalités, en dehors de tout voile et sans faveur, au point que rien ne subsiste plus pour la contingence et la dualité par le corps et les attributs.

Ceci est la station de l’effacement (Sahqi) de la vérité, (haqq) ; de l’anéantissement (dakk) et de l’extinction de l’extinction (Fanâ-il fanâ’). Et il ne reste plus alors que le face à face avec la réalité ; dans la réalité ; pour la réalité et par la réalité (Mu âyanatoul haqqi, fil haqqi, lil haqqi bil haqqi). Et c’est sur cette station que le poète dit : -Ne subsiste plus rien que le seigneur et rien d’autre avec lui, -Il n’y a plus rien à unir ni rien à séparer.
À suivre( kashful albas)

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