Sagesse du jour: LUMIERES SUR LA TIJÂNIYYA ET LES TIJÂN (Une défense de la voie Tijâniyya) UNE VOIE DU SAVOIR.

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UNE VOIE DU SAVOIR.
Bien des conséquences découlent de cette déclaration. La plus importante se résume ainsi : Cheikh Ahmad äl-Tijânî, oblige ses adeptes non seulement à acquérir la science mais encore à l’approfondir chacun dans la mesure de ses moyens : seul le savant peut peser à l’aune de la charîca et juger ainsi selon la parole de Dieu et de son Prophète (PSL).
La Tariqa Tijânîyya est donc fondée sur la science et la sagesse. Celui qui suit Cheikh Ahmad äl-Tijânî puis commet une innovation blâmable, est seul responsable de son égarement : par sa déclaration historique, Cheikh s’est dégagé de toute responsabilité, tout en affermissant son itinéraire et ses actes dans la Sunna ainsi que tout le monde le reconnaît.

  1. UNE VOIE DU JIHÂD DANS LE SENTIER DE DIEU.
    Il est dit dans le livre « L’Islam : la voie droite », page 109 :
    « Au septième siècle de l’Hégire, c’est à dire le treizième siècle chrétien, Sokoto (au Nigéria) était un foyer culturel islamique reconnu. Cinq siècles plus tard et avec l’aide des frères çûfis (c’est-à-dire, Tîjâni) de Marrakech, son expansion atteignit une nouvelle impulsion par la fondation de l’Etat de Sokoto auquel se soumirent la majorité des noirs de l’Afrique de l’Ouest. »
  2. INTRIGUE CONTRE CHEIKH AHAMAD TIJÂNÎ ET TENTATIVE D’ALTERATION DE JAWÂHIR ÄL-MAcÂNI.
    Je possède un exemplaire du livre Jawâhir äl-macâni, écrit de la main de l’auteur, le Khalif El Hadj cAli Harâzim Barrâda (RA). Selon mon maître et père, le Khalif Tijâni au Sénégal, El Hadj cAbdi ällâh ïbn Sayyidî Muhammad, citant Sayyidi äl-Bachir ïbn Sayyidî Muhammad äl-Habîb ïbn Ahmad äl-Tijânî (r.a) qui lui a offert l’exemplaire en 1329 H lorsqu’ils se sont rencontrés à Fèz (Que Dieu la sauvegarde), cette copie manuscrite était en possession de Cheikh Ahmad äl-Tijânî lui même durant seize ans.
    La version imprimée très répandue auprès des frères contient maintes choses étrangères à la version originale. Je me suis rendu compte de cela en enseignant ce livre plusieurs fois à des groupes de disciples avancés en pr
    ésence de sommités de la Tijânîya. Je lisais mon exemplaire manuscrit et ils suivaient avec la version imprimée. Je m’évertuais constamment à les mettre en garde envers les altérations. Comme exemple de ces ajouts le partie intitulée äl-maqçadu äl-Ahmadî qui ne se trouve pas dans mon exemplaire.
    J’ai informé le Khalif Tijânî du Caire Cheikh Muhammad äl-hâfiz de cette découverte. Il m’emprunta l’exemplaire et le lut avec un groupe de savants Tijânî dont les maîtres de la ville de Ismâcîliyya. Ils purent confirmer mon constat en comparant avec la version imprimée. Ce Khalif m’a alors demandé de lui notifier tout cela par un acte écrit qu’il gardera et qu’il diffusera au besoin; ce que je fis.
    Je suis pr
    êt à aider toute personne qui voudrait mener des recherches en ce sens car cet exemplaire original restera avec moi et j’en remercie Dieu. Par ailleurs, j’ai lu l’exemplaire de Cheikh Muhammad äl-Hâfiz äl-Tijânî äl-calawî, äl-shinguîtî (le propagateur de la voie Tijânîyya en Mauritanie et par suite en Afrique Noire et qui a personnellement rencontré Cheikh Ahmad äl-Tijânî à Fèz). Je l’ai trouvé conforme au mien.
    De toute façon, l’acte de tentative d’altération des livres des savants musulmans, en y ajoutant des inexactitudes, des contre vérités ou mensonges, n’est pas nouveau auprès des chercheurs. äl-Shaca’râni dit dans son livre Latâyïfu äl-mannân (La subtilité des dons), page 121 Vol 1, en parlant du Cheikh Muhyi äl-Dîn äl-cArabî äl-Hâtimî : « … Certes, ils lui firent dire un ensemble de choses contraires à la lettre de la Charîca dans son livre äl-futûhât äl-makiyya (les ouvertures Mecquoises) et dans son livre äl-fussus… ». Les raisons de ces intrigues sont diverses. Mais, nous sommes, gloire à Dieu, bien au fait et pr
    évoyants sur notre Voie bénie, la voie Tijânîyya Muhammadiyya.
    [L’auteur signale ici le livre de Ahmad Sukayrijî janâyatu äl-muntasab, consacré aux mensonges attribués, à tort, à Cheikh Ahmad äl-Tijânî et publié au Caire sous la supervision de Cheikh Muhammad äl-Hâfiz äl-Tijânî.]
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