A MOUHAMADOUL MAHMOUD IBRAHIMA NIASS ( Par le poète de la fayda)

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A MOUHAMADOUL MAHMOUD IBRAHIMA NIASS
( Par le poète de la fayda)

Depuis ma mission, j’ai trouvé et trouve ma plume qui relie mon cœur et les mots
Et me voilà alors chanter en l’honneur de Barhama car il a fait de moi, un divin sot
Salam alors Médine, vers qui chemine les voyageurs, paradis sur la terre de Dieu,
Lui qui T’a gratifié d’une merveilleuse beauté, cet homme modeste et très généreux
Je viens chanter une de Tes étoiles avec ses mots aux plus fortes lueurs éméchées
Car Ton éternel éclat fascine les passants, Toi qui a abreuvé les cœurs asséchés
Toi Baye Mahmoud Ibrahim Niass, le plus discret des fils prodiges à nos yeux
Ton cœur est si grand qu’on en voit que la moitié, O homonyme du mystérieux
Devant Toi, le voile s’est déchiré d’où la transformation alchimique de Ton être
Tu es un fils qui s’est surpassé pour accéder à un niveau de sainteté qui fait peur
Ta mère Ya Amy Niang a drainé son amour, son esprit pour servir le grand seigneur
Elle s’est accroché aux pupilles des yeux lumineux de Barhama par sa ferveur
Alors je Te chante Baye Mahmoud Ibrahima Niass, noyau dur de la bonne orientation
Tu es un magasin de réserve aux bons gestes et comportements dans la mission
Je veux marcher derrière Toi afin que je suive les pas de Tes pieds O Mahmoud
Je vis grâce à Ta main de grâces et je respire Ton parfum médinois de miséricorde
Ma science et ma foi sont petites mais à Tes pieds j’apprends avec bonheur
Les notes d’espoir qui découlent de Ta sainte présence qui rassurent nos ardeurs
Tu es passé du Daara de Rabbani, à Al Azhar Egypte avec la maîtrise philosophique
Et Tu as conçu une éminente sagesse qui ne sort point du paysage faydatique
Toi l’homme à l’intelligence hors-norme adaptée à Ta sagesse imperturbable
A la voix qui apaise et dissipe les doutes à la dimension spirituelle remarquable
Tu m’as rempli de Ta force divine et je deviens grand aux yeux de tout le monde
Toi qui est apparu en mille neuf cent cinquante-deux à Kaolack, Baye Mahmoud
A Ta fidélité à Cheikh Kabîr Faye, Tu as beaucoup appris dans le grand livre du monde
Tu es une lumière qui anime l’univers, le vrai sens de l’aventure c’est Toi Mahmoud
La pluie ne peut altérer en cet unique instant la source chaude inondant Ton corps
Et tout s’harmonise en Toi et autour de Toi et avec Toi n’importe qui excelle
Tu es comme la terre du printemps, Toi le sauveur fidèle, le divin modèle
Tu n’es pas du genre à accomplir un geste qui puisse blesser Ton prochain
Toi qui a cerné chacune des énergies qui circulent en Toi connectées au fond-fin
Tu es un divin berger et je connais Ta douceur spirituelle qui serve de repère
Toi, l’identité de l’amour, le porteur de lumière de l’idéologie de Ton illustre père
Tes preuves d’amour se déversent comme un flot sur les sentiers de Ta vie
Avec Toi les moments perdus sont les instants les plus riches O suprême esprit
Et T’avoir est un devoir qui pourvoit au grand besoin de voir en Toi le roi de gloire
Et je me sens plus proche de Baye car mille fois par jour je lui envoi mes pensées
Tu m’as béni c’est pourquoi j’étends mes limites et je me suis écarté du monde noir
Tu donnes à la perfection et à l’excellence la puissance de leur expression
Toi l’humble guide vers les chemins lumineux, le maitre de la bonne orientation
La sublime origine de l’humilité c’est Toi, Mahmoud, l’homme à la bonté notoire
Tu es un secret caché prémuni, très bien informé des mystères de la nature
Jusqu’à l’infini et dans les sphères célestes Tes paroles demeureront pures
Un haut gradé dans la prestigieuse armée de Mawlana Cheikh dans la religion
Parle Mahmoud, Ton serviteur écoute la clarté qui sort de Ton émanation
Ton silence est contemplatif et ton altruisme à nous dédié fut impétueux
Tu es l’astrolabe de l’amour qu’une créature voue à Cheikh Ibrahima en Dieu
Dans ta fine modestie, tu t’es enraciné dans la droiture pour atteindre les sciences
Et Tu as fait de Ta vie un manteau de paix et jamais ne Tu seras dans les inconstances
Sur Ton regard sauveur mon âme éprouve qu’en toi se trouve mon contentement
Seul digne de guider mes pas, Ta voix m’attire et je n’aspire qu’à Te servir
Toi, l’illumination principielle qui sera toujours au-delà du mot. O sublime saphir
Tu es l’esprit ingénieux qui a transmis sans éraflure la gnose faydatique en avant
Tu es la franchise pure, un prince béni aux saints agissements, l’alliance parfaite
Le magasin dissimulé, la boussole invisible, l’émanation de la prière toute faite
Le Soleil rempli de rayons d’espoir, Toi le petit-frère de Mouhamadoul Macky
D’Oumou Khaïry Niass, de Sayda Lala Aïcha, ces étoiles du maitre du Faydou
Grand frère de Sayda Ndeye Fatou, de Mouhammadane et de Sayda Seynabou
Tu es l’esprit de l’unicité, le sage qui est porté à rabaisser ses mérites angéliques
Le son de Ta sublime voix est une pure pureté qui tranche le calme de Ta science
Agrée mon poème et accepte mon Ziarra que je dépose entre les mains de Ton fils
Prodigieux Cheikh Khalil et de Ton fidèle disciple Baye Moot Pouye de Rufisque…
Merci encore à Khalil, naissante lumière, noble fils, caché missionnaire faydatique
Qui marche droit dans ces faits et gestes, un esprit charmant charismatique…
Mouhamed Anourou
MA PLUME, UNE LUMIERE.

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